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Contributeurs


Professeur : SOUGHATI
Élément du module : Sémiotique
Séance 6 : le 29/11/2013                                                                                                             Semestre5.

Nous avons au début du récit un sujet « patricia » qui joue le rôle de destinateur. Elle conjointe à un objet « lion » qui va transmettre à un sujet destinateur « homme ». Donc le PN globale apparait comme un transfert d’objet. Signalons par contre que ce n’est pas le lion autant qu’objet matériel qui est communiqué, mais la valeur« amitié du lion ». Cette valeur quant à elle sera attribuée au destinateurqui restera cependant en conjonction avec le destinateur« patricia ». Il s’agit d’une communication participative où l’attribution d’un objet au destinataire n’implique pas la renonciation de la part du destinateur« patricia ». « L’homme »ne reçoit pas immédiatement cet objet de valeur, il doit l’acquérir. Ce que « patricia »destinateur communique enfaite c’est une mission à accomplir. « L’homme » agit, « patricia » le fait agir. Ce qui apparait dans les figures suivantes :                                                                                                             /une voie m’ordonna/ j’obéis/ de commandements en commandements/ je fis qu’elle voulait/ puis elle m’ordonna/ je fis comme elle disait/ comment ! Patricia/.                               Ainsi nous voyons la différence entre le rôle du destinateur et celui du sujet. Le sujet agit de manière à transformer un état : il fait être. Le destinateur agit de manière à faire agir un sujet, son action consiste à provoquer l’action du sujet : il fait faire. « Patricia »destinateur vis-à-vis de «l’homme » exerce également ce même rôle vis-à-vis du «lion ». Donc le PN de base sera formulait comme suit :
F (S2)     (S1 O V S3)      (S1 O S3)

« Patricia »assume le rôle du sujet de faire(S2) et sujet d’état(S1), le jeu est identifié au sujet d’état(S3) qui sera conjoint au même titre que « patricia » à la fin du récit. Donc laperformance principale consiste à se conjoindre avec le « lion », autrement dit avoir son amitié : c’est le PN de base. Pour que ce PN puisse se réaliser, il faut un PN d’usage qui se reflète dans l’acquisition des valeurs modales c’est-à-dire de la compétence. À fin d’acquérir cette compétence, le sujet(S3)doit acquérirlesmodalités vertualisantes à savoir / le vouloir-faire et le devoir-faire/.                                                                                   -Le devoir-faire : lui est commandé par une sorte de crainte et de nécessité dans la mesure où lorsque le « lion » l’avait vu, il ne pouvait plus reculer. La férocité du « lion » apparait dans les figures suivantes :                                                                                                 /terrible/énorme/griffe/gueule/monstrueuse/.                                                                                                                                                                                                              - le vouloir-faire : le sujet est doté dès le point du départ un V.F qui se réalise par la valorisation de l’objet de valeur qui le rend désirable :                                                                                                                                                                                                         /dans sa robe/ le flot de la crinière/ King le roi/.                                                                                                                  Par contre, lesmodalités actualisantes se réalisent par / le savoir-faire et le pouvoir-faire/.                         Nous avons une sorte de transformation du non savoir-faire présupposé au savoir-faire qui se traduit par les informations sur le comportement à tenir, donné sous forme d’ordre :                                                                    /faite un pas/ encore/ frottez la nuque/.                                                                                                                      La transformation du /non pouvoir-faire et du pouvoir-faire/ : «une étrange torpeur amollissait mes réflexes » au pouvoir-faire : « cette voie était ma seule chance de vie ».                                                                    Pour conclure : Toutes ces transformations sont opérées par « patricia » qui donne la compétence nécessaire à « l’homme » pour accomplir et a  cquérir l’objet de valeur « l’amitié du lion ».   

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