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Fondements du théâtre classique
Les règles fondamentales du théâtre classique :
L’art de plaire                     les milieux mondains
L’art de divertir
La vraisemblance
Les bienséances                  ne pas choquer dans les convenances .les érudits ou les théoriciens  du théâtre classique ont établi des règles :
L’unité d’action
L’unité de temps
L’unité de lieu
L’unité de péril
L’exposition –le nœud –le dénouement – la division en actes et en scènes.
Bibliographie : jacques Scherrer  (la dramaturgie classique en trame chez Nizet)

·        On va travailler sur 2 œuvres : théâtre de racine.
·        Le tartuffe de Molière.
ü Présentation générale du théâtre classique : fondement+règles.
ü Présentation de tartuffe :scène d’exposition
ü Présentation de Phèdre :  
v Scène d’exposition
v scène de l’aveu II ,5
v le dénouement
v le destin dans Phèdre



§   Plan de la pièce théâtrale

§   Exposition (scène 1, acte I)

§   Nœud        II                  obstacles
                   III                  externe
                  IV                   interne
                                        Péripéties
§   Dénouement V, dernière scène.

1. A quoi sert l’exposition ?
« Elle doit instruire du sujet et des principales circonstances, du lieu de la scène et même de l’heure ou commence l’action, du nom, de l’état du caractère et des intérêts de tous les personnages principaux »

2 .le nœud :
Le nœud d’une pièce de théâtre classique est constitué de péripéties, d’obstacles qui retardent ou empêchent les personnages à réaliser le projet et ou l’événement annoncé à l’exposition. Les obstacles peuvent être de deux natures : des obstacles externes ou internes.

3. Le dénouement :
               Il peut être rapide, utile et complet (tous les sorts des personnages doivent être résolus).

La coupure en actes permet de passer d’un événement à un autre.
La coupure en scènes exprime l’entrée ou la sortie d’un personnage.
·         TAF : ** lire la 1ère scène de Tartuffe.
                               ** Lire Phèdre
Les personnages du théâtre classique :
Tragédie :
Le héros /l’héroïne (jeune, beau, malheureux, bien né       principes
                                                                                                         Valeurs
·         Rois, pères, autorité (modèle, exemple), (obstacle, retour à l’ordre)
·         Le confident


 Dans la tragédie, il y’a plus d’actions que dans comédie.

La pièce de Tartuffe est un tableau satirique, une comédie de mœurs, de caractères ….

La didascalie =l’indication scénique d’assoir.
La didascalie permet de savoir dans quel milieu évoluent les personnages.

Analyser de la scène d’exposition de Tartuffe
L’acte I est composé de 5 scènes, les 2 premières permettent de présenter les personnages de la pièce, et elles posent également le problème dû à l’intrusion d’un personnage nommé Tartuffe dans la famille d’Orgon.
La scène 4, l’arrivée d’Orgon   sur scène qui marque l’admiration excessive d’Orgon pour Tartuffe
La scène 5, oppose deux discours, le discours de Cléante raisonneur et modéré au discours d’Orgon, d’une obsession aveugle.
La scène 1 de l’acte I est constituée de 7 personnages .Elle est en elle-même  un petit drame complet, basé sur une querelle familiale qui a commencé avant le levé du rideau, et c’est ce qui fait une exposition en actions.
La scène d’exposition donne des informations sur les personnages, leurs liens familiaux, leur psychologie.
C’est également  une scène qui repose sur une double tension, entre les personnages, une tension entre le vrai et le faux.
On peut considérer que la présence et la colère de Mme Pernelle permet une triple exposition, elle renseigne sur les personnages, elle fournit (informe) des informations sur le drame du moment et enfin elle prépare les tensions majeures à venir.
 Le thème central de la pièce est présenté sous forme d’une querelle familiale opposant aux forces, l’obstination dans l’erreur et la volonté de vérité.
La présentation des personnages :
Le 1er personnage : Dorine est présentée comme servante, mais qui reste un personnage audacieux avec un franc parlé, d’un rang social bas qui dit la vérité  sans aucun enjeu, c’est  le poste parole des autres personnages.
Le 2ème personnage : Damis (entre Damis et son père il y’a un conflit de génération).
Le 3ème personnage : Mariane  , timide , discrète ,hypocrite ….
Le 4ème personnage : Elmire (mauvaise conduite, dépensière, elle donne beaucoup sur son apparence ; elle représente cette bourgeoisie mondaine) .a travers elle, Mme Pernelle fait la critique d’une bourgeoisie mondaine, en lui faisant des reproches sur son mode de vie, sur sa légère, son apparence vestimentaire, ses fréquentations, sa moralité.
 Molière fait une critique des mœurs  de l’époque à travers Mme Pernelle.
Le 5ème personnage (Cléante : un pécheur  de maximes (de discours, un raisonneur modéré).Mme Pernelle le présente comme pécheur de maximes, c'est-à-dire  un homme qui donne des leçons de morale, et qui représente l’honnête homme, le bon sens, le bon jugement. 
Le 6ème personnage : Tartuffe (selon) le personnage  est qualifié différemment, Mme  Pernelle le qualifie « un homme de bien » .Damis « un cagots de critique »,  « tira ». Dorine «critique zélé », « gueux » .
Juste d’après  ces qualifications du personnage, apparaît  les pour Tartuffe, et les contre Tartuffe.
Autre élément à ajouter  pour cette scène, le style et le ton des personnages révèlent et leur psychologie et leurs statut social. C’est ce qui marque la vérité de théâtre. 
Cette scène est présentée par une bouche caractérisée par l’entrée et la sortie brusque de Mme Pernelle, qui montrent le ridicule du personnage.
La particularité de cette scène c’est qu’elle emploie un certain nombre de procédés comiques (comique de mots, comique  de geste….)
La colère de madame Pernelle représente un comique de situation.
Le comique de mots : représenté par les accidents de langage.
Le comique de caractères : dû au ridicule de Mme Pernelle.
Cette scène d’exposition décrit des personnages, des psychologies, décrit un nœud sans pour autant le démêler .Elle  pose la présence de 2 forces irréductibles, celle de la vérité et celle de l’obstination dans l’erreur.








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