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Contributeurs
Étude du Misanthrope de Molière : de l’art de se comporter
en société
Sommaire
Présentation
de la séquence : Niveau : semestre 4 Objets d’étude : le théâtre ;
l’éloge et le blâme ; l’argumentation.
La séquence présentée permet d’aborder une grande comédie de
Molière en privilégiant l’étude de courts extraits et de quelques scènes,
accompagnée d’une lecture cursive de la pièce que les étudiants devront faire. Enjeux
de la séquence : Entrer dans cette œuvre littéraire du XVIIème siècle par
de courts extraits offre le moyen de contourner la difficulté à lire ce texte
éprouvée par les étudiants de seconde, et cependant de construire une vision
cohérente de la pièce. La richesse des questions que pose l’œuvre et
l’adjonction de l’étude de quelques portraits littéraires ou picturaux
construisent un premier tableau du classicisme et des codes mondains du XVIIéme
siècle. Enfin, le personnage d’Alceste concentre en lui les éléments d’une
réflexion sur le comportement à adopter en société dont les étudiants peuvent
tirer parti pour eux-mêmes.
Pourquoi ai-je choisi ce texte ? :
1. Dans le but de former leur jugement, leur esprit : La
difficulté que rencontrent souvent les étudiants à accepter les règles de vie commune et en
particulier certaines règles de civilité, m’a amenée à aborder ces questions
par le détour d’une œuvre littéraire qui s’y prête tout particulièrement. La
mise à distance des problèmes abordés et leur mise en scène théâtrale
facilitent l’émergence d’une réflexion sur le bon comportement en société, sur
la nécessité des règles de civilité qui permettent de donner existence à
l’autre (l’indifférence et le refus de dire bonjour, par exemple, constituent
des formes de violence symbolique), et plus généralement sur le respect des
règles et des lois qui régissent toute société et assurent la cohésion du
groupe.
2. Dans le but de
construire leur culture : L’étude du Misanthrope offre une entrée
dans l’univers littéraire et esthétique du XVIIème siècle. Elle conduit à la
découverte du portrait littéraire mais aussi de l’art du portrait pictural.
Menée sur deux plans, elle aborde l’esthétique classique parallèlement à la
question des usages mondains et de l’art de la conversation de ce siècle. Là
encore, la confrontation entre l’univers culturel de la pièce et les réactions
et les goûts (esthétiques) des étudiants engage un débat intéressant sur
culture et diversité culturelle. 3. Dans la perspective des programmes :
Cette étude permet aussi de croiser plusieurs objets d’étude.
Les
activités/ la séquence
Présentation des séances, des objectifs et des activités :
Démarches :
Art et Histoire des arts :
L’étude des portraits dans Le Misanthrope s’inscrit dans
le champ de la formation artistique et culturelle des étudiants en ce qu’elle
fait entrer en dialogue littérature, art du spectacle et arts visuels, et
qu’elle fait apparaître des interrogations où le thème de l’esthétique croise
ceux de l’appartenance à un groupe social et de l’identité culturelle. Le
portrait est ici abordé à la fois comme genre littéraire et artistique
autonome, comme témoignage d’un art de la conversation au XVIIème siècle et
comme illustration du débat développé dans la pièce sur l’attitude à adopter en
société vis-à-vis des autres. L’étude de quelques portraits officiels ou
d’apparat, accompagnant celle de la pièce, met en évidence une communauté
historique et culturelle à travers la mise en scène du sujet, les costumes
d’apparat et les objets symboliques. Transposées à la pièce de Molière, ces
observations amènent le spectateur / lecteur à opérer les mêmes interprétations
pour identifier l’univers esthétique et culturel représenté. La distance pour
l’étudiant est d’autant plus grande à franchir que la pièce elle-même joue sur
la rencontre de références culturelles différentes. Le ridicule d’Alceste, que
les étudiants ont du mal à percevoir, était sans doute bien plus évident pour
le spectateur contemporain de Molière, qui mesurait l’écart entre ses goûts et
ceux du personnage perceptibles à la scène 2 de l’acte I : ce n’est pas le
sonnet d’Oronte qui est ridicule mais la chanson d’Alceste, par son absence de
raffinement et son allure démodée. Une telle approche offre la possibilité de
situer les repérages des périodes historiques et culturelles (ou littéraires)
dans une perspective plus large faisant intervenir la notion de relativité des
goûts culturels et permettant d’introduire et de justifier les codes
esthétiques classiques. De telles considérations peuvent préparer à des
séquences ultérieures, sur la tragédie par exemple. La pièce étudiée fait donc
ici percevoir aux étudiants que leur propre réticence voire leur rejet
vis-à-vis d’un texte ancien tient de la même manière de l’écart culturel qui
les en sépare. Elle peut aussi déboucher sur une réflexion, à partir de leur
expérience personnelle, sur la diversité culturelle et le lien déterminant qui
unit un groupe ou une société et sa culture, au sens large (ensemble
d’attitudes, de références, d’usages, de mots…)
Attitude / Engagement :
Le débat opposant Alceste à Philinte à l’acte I scène 1 est ici
le point de départ engageant les étudiants s à se questionner sur leur
comportement personnel. Le sujet en est facilement transposable dans leur
univers quotidien, et la mise à l’épreuve des deux thèses opposées réalisable à
partir de situations concrètes relevant de l’expérience de chacun :
faut-il ou non dire bonjour à son épicier? à un voisin avec lequel on
n’entretient pas de relation suivie ? au concierge? à ses
professeurs ?... Peut-on communiquer franchement tout ce que l’on pense de
ses camarades ?de ses professeurs ? à qui ? sur quel
support ?... La lecture du Misanthrope centrée sur le repérage et
l’observation des différents portraits contenus dans la pièce vient ensuite
vérifier les différentes conclusions de ces premiers échanges autour des idées
des personnages. L’échec d’Alceste et son exclusion volontaire du groupe
signalent les limites de son comportement et obligent au contraire à
requalifier ce que les étudiants désignent spontanément comme l’hypocrisie de
Philinte. La civilité et même les compliments d’usage employés par Oronte (I,
2) et qui font rire de lui en raison de leur excès et de la naïve confiance de
leur auteur (c’est bien parce qu’il attend en retour les mêmes compliments
qu’Oronte en accable Alceste) sont autant d’éléments composant un art de se
comporter en société. L’éclatement final du salon de Célimène vient confirmer
la nécessité de ces usages ; c’est pour l’avoir négligé que Célimène se
voit privée de la compagnie de sa petite cour : lire des portraits
satiriques d’absents, qui d’ailleurs, par cet usage littéraire mondain, se
réduisent à des caractères humains généraux (II,4), relève bien d’une pratique
culturelle soudant le groupe autour de l’hôtesse qui reçoit, alors que faire
inconsidérément la même chose au sujet de ses invités, ce que révèle la scène
des billets lus par Acaste et Clitandre (V, 4), entraîne la désagrégation du
même groupe. Le va-et-vient établi entre la pièce et l’univers des étudiants favorise ici non seulement la lecture de
l’œuvre mais aussi une réelle possibilité de se l’approprier.
Choix :
Cette séquence repose sur le choix de lire la pièce de Molière
autrement qu’une pièce de théâtre : en privilégiant l’étude des portraits
présents dans la pièce on accepte de « négliger » la structure de la
comédie, la fonction des personnages… On admet donc aussi que les étudiants
concernés par l’étude comblent les « vides » entre les extraits
étudiés par une lecture cursive de l’œuvre, voire, si les difficultés
rencontrées par certains le nécessitent, en ayant recours à des résumés.
L’essentiel est ici de parvenir malgré tout à une véritable réflexion sur la
société du XVIIème siècle mise en relation avec les usages actuels, et sur les
arts et l’esthétique classiques. La comédie ne sera sans doute pas exploitée
dans les détails mais bénéficiera d’une mise en perspective culturelle plus
large et entrera en résonance avec certaines questions pouvant concerner les étudiants d’aujourd’hui.
Espace :
Le Misanthrope offre aux étudiants plusieurs
espaces à explorer. La scène théâtrale est le lieu de débats transposables dans
l’espace de la classe. Elle offre aussi, en réduction et à travers la
conversation qui s’y déroule et l’usage des portraits, une certaine vision de
la société mondaine ou de la cour sous Louis XIV. Dans la séquence, on procède
donc constamment par élargissement du cadre d’une comédie à son contexte
historique et culturel (en s’aidant pour cela de dessins et de peintures) mais
aussi par déplacement du XVIIème vers le XXIème siècle. Ce qui se joue sur
scène fait réfléchir à ce qui se joue dans toute société, y compris dans la
salle de classe. Et l’usage des portraits littéraires, illustrant pratiques
mondaines et esthétique classique, devient le moyen d’accès à la lecture et à
l’analyse d’un texte littéraire ancien qui semble au départ fort éloigné des
étudiants.
Bibliographie :
Documents iconographiques : les tableaux étudiés figurent
dans le manuel Littérature, des textes aux séquences, Hélène Sabbah, Hatier,
2004.
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